MON PROJET

 

 

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Camerawoman, photagraphe et blogueuse voyage, je réalise le tour du monde exclusivement en auto-stop, bateau-stop et avion-stop depuis sept ans. Je partage d'ailleurs mes conseils de bateau-stop pour les blogs Tourdumondiste et Histoires de Tongs.

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L'aventure a commencé au départ d'Orléans, ma ville natale, le 2 juillet 2013. J'ai traversé l'océan Atlantique en voilier-stop puis j'ai voyagé deux ans en Amérique Latine, avant de faire un tour d'Amérique du Nord jusqu'en Alaska pendant un an. En mars 2016, c'est en cargo-stop que je traverse l'Ocean Pacifique pour rejoindre la Nouvelle-Zélande.

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Grâce au permis vacances travail (PVT), je travaille trois mois dans une ferme laitière. Je fais aussi la connaissance de mon copain Sebastian qui est alors résident permanent. En décembre 2016, je traverse la mer de Tasmanie en catamaran-stop jusqu'en Australie. Quelques semaines plus tard, Sebastian démissionne pour me rejoindre et nous travaillons dans un vignoble (grâce à un second PVT).

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Après plus d'un an en Océanie, nous rejoignons le continent Asiatique en septembre 2017 grâce à trois ferry-stop et trois avions-stop. Je passe trois mois seule au Vietnam et en Chine, puis retrouve Sebastian quelques semaines au Japon en juillet 2018. Je repars seule pour parcourir la route de la Soie-toujours en stop- de la Chine vers la Turquie pendant quatre mois. J'aurais passé deux ans en Asie.

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Sebastian me retrouve en Turquie en novembre 2018. Nous essayons de rejoindre l'Afrique mais ça nous prendra cinq mois car nous restons coincés tout l'hiver sur l'île de Chypre et faisons un détour par le Moyen-Orient.

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Nous voyageons en Afrique depuis mai 2019. Nous avons descendu le long de la côte est  puis j'ai remonté seule la côte ouest...jusqu'au Cameroun. Quelques heures après mon entrée dans le pays,le 16 mars 2020, j'apprends que le gouvernement vient d'annoncer la fermeture des frontières à cause de la pandémie de Covid-19. Je refuse de rentrer en France par un vol de rapatriement car je ne souhaite pas abandonner mon projet de tour du monde en stop au bout de sept ans et si proche du but. En juillet, les vols internationaux reprennent et mon copain, coincé en Nouvelle-Zélande, réussit à me rejoindre au Cameroun. A ce jour, les frontières terrestres sont toujours fermées et nous attendons leur réouverture pour parcourir les derniers 10 000 kilomètres qui nous séparent de la France.