Petit pays désertique du Moyen-Orient, terre de paix et de refuge pour les régions voisines, terre sainte pour les croyants, la Jordanie attire aussi les touristes et quelques auto-stoppeurs de passage.

 

Après avoir visité l'Israël et la Palestine en auto-stop, une traversée de la Jordanie en trois semaines nous mène chez Mohamed et ses deux femmes, puis chez Ayham et son adorable cousine Selma qui nous fait découvrir Amman, la capitale.

 

Je suis impressionnée par les ruines de la ville romaine de Jerash et de la ville Nabatéenne de Petra. Je profite de flotter dans la mer Morte avant qu'elle ne  meurt et de nager dans l'eau turquoise du Golfe d'Aqaba. La plage est déserte.

 

Il faut dire que le ramadan a commencé, donc pour économiser son énergie et sa salive à 40 degrés, la plupart des Jordaniens ont des horaires de travail aménagés ou restent à la maison. C'était le cas de Nawwaf, un bédouin de Pétra qui nous offre l'hospitalité et ne sort de chez lui qu'après 19h30, l'heure de la prière de fin de jeûne, du dîner, de l'ouverture des restaurants et des rues qui s'animent.

 

Je voyage depuis deux ans avec mon copain Sebastian mais nous aimons aussi voyager chacun de notre côté quelques jours par mois. Je pars donc seule dans le désert de Wadi Rum et découvre en fait une usine à touristes. Mon hôte de couchsurfing n'a apparemment pas compris le principe d'hospitalité gratuite. Il me traite comme une servante, puis son frère pour rattraper le coup, m'offre un tour en jeep et tous les repas. Mais cette ambiance me met mal à l'aise alors j'écourte mon séjour dans le beau désert rouge et rejoins Sebastian à Aqaba avec cette interrogation : comment allons-nous quitter la Jordanie ?

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Deux jours plus tard, notre visite surprise à la directrice du marketing d'AB MARITIME semble convaincante puisque celle-ci  accepte tout de suite de nous offrir des billets. En 45 minutes de speed-boat, nous traversons le golfe d'Aqaba et accostons en Égypte, le premier pays d'Afrique de ce tour du monde en auto-stop.