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LE MONDE SUR LE POUCE
Le tour du monde 100% en stop et en images de Florence Renault
AMERIQUE CENTRALE
du 17 Septembre au 27 Novembre 2014
du 7 Avril au 13 Mai 2015
Après une année passé en Amérique du Sud, un voilier-stop me fait traverser la mer des Caraïbes vers le Panama et je continue en auto-stop vers le Costa Rica. Je traverse rapidement le Nicaragua, le Honduras, le Salvador et le Guatemala pour retrouver un ami à Mexico City et Oaxaca. Au lieu de continuer vers le nord, je décide de rebrousser chemin pour passer encore quelques mois en Argentine. Puis je reviens en Amérique Centrale en ferry-stop. Je suis à nouveau limitée dans le temps car je dois retrouver mes parents au Canada. Je me dépêche de rejoindre le Mexique où je visite le Chiapas et Mexico City. Je traverse l'impressionnante frontière grillagée de Juarez. Après un total de trois mois en Amérique Centrale, mon tour du monde en auto-stop continue aux États-Unis.
Mon Article Pour Lepetitjournal.com
Photographies D'Amérique Centrale
Le vautour Urubu, PanamaAprès cinq jours de voilier-stop, nous arrivons au village de Portobelo. Les vautours Urubu, typiques du Panama, trônent sur la forteresse. | La forteresse de Portobelo, PanamaLes fortifications ont été construites aux XVIIème et XVIIIème siècle par les Espagnols afin de défendre ce qui est alors l’un des plus grands ports des Caraïbes. | Le port de plaisance, PanamaLe tourisme de plaisance attire de nombreux touristes mais ceux-ci ne passent pas plus d’une nuit ou de quelques heures au village. Presque tous les voiliers assurant des croisières entre la Colombie et la Panama jettent l’ancre dans la baie de Portobelo. Ce qui, avec la forteresse, donne un certain charme au village. J’y resterai dix jours, dans un chambre prêtée, à me reposer et trier mes quatre derniers mois de photos. | Un supermarché de Portobelo, Panama« En nettoyant Portobelo, nous faisons de la culture ». Je suis surprise par la saleté des rues et des maisons du Panama, rien à voir avec la Colombie que j’ai quitté juste avant. La chaleur du climat tropical accentue les odeurs. Ici, on jette tout dans la rue, au pied de sa propre maison ou dans la baie. | Maison abandonnée, Panama |
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Discrimination, PanamaLe français qui tient la pizzeria sur le route m’explique qu’au Panama, les noirs vivent de pêche et d’un peu de tourisme sur la côte. Les blancs, eux vivent d’agriculture dans les terres. Ils ne se mélangent pas et ne s’apprécient pas. | Panama CityLa capitale du Panama a des allures de Miami d’un côté, un centre historique de l’autre et une longue promenade sur la baie pour relier les deux. Ici les bateaux de pêche stationnent près du marché aux poissons. | La saison des pluies, PanamaL’Amérique Centrale connaît la saison des pluies de septembre à novembre. Des énormes averses de plusieurs heures ponctuent les journées. Chacun se réfugie sous un préau, dans une boutique ou dans sa maison. Tout le monde attend, le temps semble s’arrêter. Après trente minutes, voire une heure ou deux, quand la pluie chaude se calme, chacun repart trempé ou avec son parapluie. La chaleur empêche de porter un k-way, mieux vaut se mouiller et sécher. | La fanfare de Puerto Lindo, PanamaLes écoliers répètent la fanfare sur la route du village : les garçons battent le rythme sur les tambours et les filles font les majorettes. | Madame Flor, PanamaCa fait un an et demi qu’on ne m’appelle plus Florence ou Flo. En Amérique Latine, le diminutif de Florencia est Flor (qui signifie fleur). Je me suis habituée à mon nouveau nom. |
Hostel, Puerto Lindo, Panama | La vendeuse d’empanadas, PanamaJ’arrive en auto-stop dans un village du nord du Panama. La nuit va bientôt tomber alors je recherche un hôtel. Le moins cher coûte 20 dollars mais sachant que mon budget est de 10 dollars par jour, ce n’est pas possible. Je m’arrête manger des empanadas et discute avec la vendeuse qui a travaillé six mois en France comme nurse. Elle m’invite à dans la maison familiale. | HélèneHélène, amie du lycée, vient de prendre une année sabbatique. Elle me rejoint en octobre au Costa Rica où nous voyageons ensemble pendant dix jours. Elle me rejoindra à nouveau à Noël en Uruguay puis en Argentine, avant de s’envoler à Mexico DF où un contrat de travail l’attend. | Le volcan Arenal, Costa RicaLe Costa Rica est un petit pays, d’une superficie inférieure à la Bretagne. Il compte pourtant 106 volcans dont l’Arenal qui a fait sa dernière éruption en 2010. | Péninsule de Nicoya, Costa RicaLa péninsule de Nicoya est un paradis de verdure et de plage de rêves. Le décor se jaunit en cette fin de journée. Puis vient la tempête et nous rentrons trempées dans la nuit, grâce à la lumière des éclairs, chez Grégoire, un ami belge, qui nous héberge quelques jours. |
Zébu, Costa Rica | Le fleuve aux crocodiles, Costa RicaAprès avoir rendue visite à Jen, une amie rencontrée il y a un an au Paraguay, je fais du stop à la sortie de la ville de Jaco. Le conducteur s’arrête au pont pour que je puisse admirer les crocodiles de trois mètres de long. Puis il me dépose à l’aéroport de la capitale San José où j’accueille Hélène, une amie de lycée, venue voyager avec moi. | Van-stop, Costa RicaA la frontière Panama-Costa Rica, je rencontre des jeunes voyageant en van, les planches de surf sur le toit. Ils vont justement au même village que moi et m’emmènent. Ce sont 4 filles et un garçon qui voyagent seuls et se sont connus au fur et à mesure du voyage. A l’avant il y a les anglophones et à l’arrière s’installent les francophones : suisse, canadienne et moi, française. Nous parlons de voyage, nous nous amusons de nos accents et apprenons les expressions de chaque pays. | Les écolières, NicaraguaIci, à Granada (Nicaragua) comme dans le reste de l’Amérique Latine, l’uniforme est d’usage dans les écoles. | Lago Nicaragua |
Monte Alban, MexiquePrès de Oaxaca se trouve le site archéologique de Monte Alban. Il fut la plus grande cité de la civilisation zapotèque (500 avant JC- 600 après J-C) | Facundo | Dia de los muertos, MexiqueLe jour des morts se célèbre les 1er et 2 novembre. Les mexicains se déguisent, défilent, se réunissent en famille et entre amis, déposent des offrandes dans les cimetières pour fêter leurs défunts. | Place de la cathédraleLa fête des morts était un rituel aztèque réalisé selon le calendrier agricole. Aux premières récoltes, un grand banquet était partagé entre tous et y compris avec les morts. Avec l’arrivée des Espagnols, cette fête a été fixée selon le calendrier chrétien, à la Toussaint. | Cimetière de OaxacaIl y a une ambiance de fête cette nuit au cimetière. Les mariachis, groupe de musique traditionnelle, jouent entre les tombes. Les mexicains rendent visite à leurs défunts. |
Cimetière de Oaxaca 2« L’indifférence du mexicain devant la mort se nourrit de son indifférence devant la vie », Octavio Paz | Perpétuité | Cimetière de Oaxaca 3Des bougies, de la nourriture et de la tequila sont déposées en offrande aux défunts. La famille et les amis discutent assis sur les tombes, tout autour en buvant et en mangeant. | Défilé de MitlaLes villageois de Mitla assistent au défilé. La fanfare marche à l’avant, suivi des personnes déguisées puis des villageois. Régulièrement, la fanfare s’arrête pour jouer et les morts et les fantômes commencent à danser seuls en sautant et en se bousculant les uns et les autres (façon pogo). Puis la musique s’arrête et la marche reprend normalement. | Les autelsDans leurs maisons ou leurs patios (ici sous les arcades de la mairie de Mitla), les mexicains font des autels qu’ils décorent de fleurs, de fruits, d’encens, de boissons et de photos. Traditionnellement, ils comportent sept étages symbolisant les sept étapes que doivent passer le défunt pour atteindre le repos de son âme. |
Source d’eau,Hiervé el Agua,Mexique | Ruisseau calcaire, Hiervé el agua | Piscine naturelle 1Hiervé el Agua, Mexique De grands bassins d’eau calcaire se sont formés en haut de la falaise. | Piscine naturelle 2Hiervé el Agua, Mexique En contrebas de la falaise, se trouve une gigantesque cascade pétrifiée, sculpté pendant des milliers d’années par l’écoulement de l’eau calcaire. | L’arbre millénaire, Tule, MexiqueL’arbre de Tule aurait plus de 2000 ans. Il impressionne par le diamètre de son tronc (14 mètres) et par sa hauteur (41 mètres). Il est deux fois plus haut que l’église avoisinante. |
Eglise Santo Domingo, Oaxaca, Mexico | Parc de Chapultepec, Mexico DFAu centre de la capitale, un gigantesque parc abrite un palais colonial dans ses hauteurs et en bas, une forêt remplie d’écureuils. | Guirlandes de la Fête des Morts | Poste Centrale, Mexico DF | Cathédrale, Mexico DFLa place principale de la capitale est bordée par la cathédrale d’un côté et par le palais national du gouvernement d’un autre côté. C’est aussi le lieu de rassemblement des manifestations. La dernière fût pour réclamer justice suite à la disparition de 43 étudiants le 26 septembre 2014. Selon l’enquête, les corps auraient été brûlés dans une fosse commune par le gang Guerreros Unidos, avec la complicité de la police municipale. |
Palais des Beaux-Arts, Mexico DF | Archéologues au travail,Teotihuacan | Pyramide de la lune, TeotihuacanAvec plus de 25000 habitants, la cité préhispanique de Teotihuacan (Mexique) fut l’une des plus grande des Amériques entre le Ier et le VIIème siècle. Le culte de la lune aurait été le plus important, d’où l’emplacement la pyramide de la lune à l’extrémité de l’allée principale. | Pyramide du soleil, TeotihuacanConstruite sur une grotte, la pyramide du soleil (65 mètres de hauteur) aurait comporté un temple et une statue monumentale à son sommet. | Felipe et Mathieu, Mexico DFCe couple franco-mexicain m’emmène, avec Facundo, en auto-stop sur plus de 500 kilomètres, jusqu’à Mexico. Ils nous invitent à dormir chez eux et m’hébergent au final pendant une semaine. Ils m’invitent au festival du film de la mode où je troque ma tenue de voyageuse pour une robe de soirée, les stations essence pour une superbe salle de réception… Ca fait partie des surprises et des joies du voyage en auto-stop. |
Carlos, MexiqueAprès une journée d’auto-stop, j’arrive de nuit et sous la pluie à un péage bordé de restaurants. Après le diner, je demande où je peux planter ma tente. La cuisinière m’offre l’hospitalité sur le carrelage au fond du restaurant, où je dormirai avec les autres employées. Au réveil, je rencontre Carlos qui est en train de petit-déjeuner. Il va justement au Guatemala et accepte de m’y emmener, à condition qu’il ne pleuve pas trop car ses essuie-glaces ne fonctionnent pas. | Auto-stop typique, MexiqueTu t’appelles comment ? tu as quel âge ? Ha bon, tu parais plus jeune ! Tu n’as pas peur ? Tes parents ils en pensent quoi ? Tu fais comment pour communiquer avec eux ? Ils te manquent ? Tu as des frères et sœurs ? Ils voyagent eux aussi ? Pourquoi tu voyages seule ? Ca fait longtemps ? Tu as des enfants ? Tu es mariée ? Tu as un copain ? | Ferry-stop, PanamaAlors que je suis au Mexique, je décide de faire marche arrière sur 12500 kilomètres pour retourner en Argentine. Je dois donc trouver un bateau-stop pour passer du Panama à la Colombie. Je propose mes services de cameraman à la compagnie de ferry . Ils acceptent à condition que je parte le lendemain pour un week-end de croisière dans les Iles paradisiaques de Bocas del Toro. Je dois filmer, photographier, et en échange de mes images, ils m’offrent un aller-retour Panama/Colombie. | Bocas del ToroL’archipel de Bocas del Toro est situé dans la mer des Caraïbes. Les dix îles paradisiaques sont assez touristiques mais restent sauvages et dépeuplées (peu de monde sur les plages, une seule route goudronnée, un seul village) | Vendeur de jus de fruits, Bocas del |
Le dormeur, Bocas del Toro, Panama | Plage des étoiles de merBocas del Toro, Panama | Langoustines, Bocas del Toro, Panama | Bateau privé-stop, Bocas del ToroAprès avoir traversé l’île Colon (Panama) en auto-stop, j’arrive sur la plage des étoiles de mer où j’espère prendre quelques « photos de rêve » pour Ferry Xpress. Par chance, j’y rencontre le propriétaire du ferry qui demande au chauffeur de son bateau privé de m’emmener faire un tour des plus belles plages et îles. | Petites îles, Bocas del Toro, PanamaAu nord de l’île Colon, quelques îles minuscules sont peuplées d’oiseaux. |
La recherche de coquillagesBocas del Toro, Panama | Etoiles de merBocas del Toro, Panama | Indigènes, Bocas del Toro, PanamaPas loin du ferry luxueux et des bars lounge sur la plage, des indigènes vivent toute l’année dans ses maisons en bois. | Plongée, Bocas del Toro, Panama | Fin de la croisière, Bocas del ToroLe dimanche soir, le ferry s’éloigne des îles paradisiaques de Bocas del Toro (Panama). Demain je partirai pour la Colombie. |
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