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LE MONDE SUR LE POUCE
Le tour du monde 100% en stop et en images de Florence Renault
NAMIBIE
Du 22 janvier au 16 février 2020
Récit De Voyage
Faire de l'auto-stop dans le deuxième pays le moins peuplé du monde (après la Mongolie), n'est pas évident. Avec Sebastian, nous attendons souvent plusieurs heures qu'une voiture passe ou s'arrête dans cet immense désert aride de cailloux. Parfois il faut planter la tente et retenter notre chance le lendemain.
Mais l'auto-stop nous amène aussi de belles rencontres. Katrin, une namibienne d'origine allemande, nous prend dans sa jeep et nous invite dans son lodge de luxe au milieu du désert. Nous rencontrons ainsi son mari français, Bernard, qui - drôle de coïncidence à l'autre bout du monde- connaît mon père ! Il y a aussi Christian, le beau-frère artiste peintre, qui nous montre ses superbes carnets de voyage.
Le lendemain nous reprenons la route vers le désert de Sossusvlei, célèbre pour ses dunes de sables et ses arbres pétrifiés. C'est l'une de mes régions préférées de Namibie.
J'ai beaucoup aimé aussi le parc national d'Etosha où nous sommes pris en stop par un vieux couple hollandais qui avaient eux-même traversé ce parc en auto-stop dans les années 80. Vu l'état des route, le peu de voitures et d'infrastructures à l'époque, je me sens comme une petite joueuse tout d'un coup. A peine rentrée dans le parc, un rhinocéros blanc vient boire dans une flaque à deux mètres de la voiture ! Nous voyons aussi une famille de guépards, des lionnes, des chacals, de jolis oiseaux colorés, des zèbres, des gnous, des gazelles et des antilopes. Mon troisième endroit préféré est la région d'Opuo et Epupa : Peu fréquentée par les touristes, ces terres du nord sont celles de nombreuses tribus comme les Hereros vêtues de robes coloniales allemandes ou les Himbas semi-vêtues de peaux de bêtes. On y passera d'ailleurs deux belles journées de route avec un couple franco-polonais.
Je n'entrerai pas dans les détails de notre nuit au commissariat de Sesriem (car le camping sauvage était interdit), ni de mes galères d'obtention du visa pour l'Angola, ni de la facilité à obtenir un visa pour le Congo Brazzaville. Nous sommes aussi été invités deux fois à loger chez des namibiens en bord de mer, et deux fois par des Français retraités vivant dans le désert. Nous voyons des pétroglyphes vieux de 6000 ans, plantons la tente à quelques mètres des chutes d'Epupa, assistons aux danses des élèves d'une école Himba...
Au bout de ces quatre semaines, mon copain Sebastian s'envole vers la Nouvelle-Zélande où il va travailler pendant trois mois. Je reprends seule la route vers la frontière de l'Angola et continue mon tour du monde en auto-stop.
Photographies De Namibie
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