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LE MONDE  SUR LE POUCE

Le tour du monde 100% en stop et en images de Florence Renault

BRESIL

Du 7 août au 10 octobre 2013

Récit De Voyage

Retour à la civilisation

Salvador de Bahia

 

Nous sommes donc arrivés le 7 août 2013 dans la "baie de tous les saints". Vingt-et-un jours que nous n'avions pas vu la terre (depuis les îles Canaries, mais en tout un mois de navigation)... et en fait on s'habitue pas mal à l'autarcie. Donc j'étais contente en apercevant la terre brésilienne au loin mais pas de grande euphorie ni cette fameuse odeur de terre (vents inverses).

Voilà, 500 ans après les premiers explorateurs, nous arrivons à Salvador de Bahia : c'est ici que l'histoire coloniale du Brésil a commencé. D'ailleurs la majorité des habitants de la région, descendants d'esclaves, sont noirs ou métisses.

24 heures pour passer aux douanes, demander un visa au service d'immigration, laver le bateau et astiquer les inox à la brosse à dent. Il faut bientôt quitter "NOTRE" bateau, dernière photo, dernière bière. Julien, le skipper, file à l'aéroport. Avec Cédric, l'autre équipier, on reprend une tournée.

 

C'est assez effrayant les premières heures de se retrouver dans le bruit, le mouvement et les couleurs de la civilisation brésilienne après un mois de calme. On apprécie les maisons colorées, les gens souriants, la langue chantante, souvent criante. Un unijambiste danse, les béquilles en l'air devant un concert de rue et une vieille vendeuse de cannette se déhanche en rythme sur la chaussée pavée. Mais Salvador c'est aussi le pick-pocket qui tente de m'arracher mon porte-monnaie et mon téléphone, l'enfant drogué endormi sur le trottoir, un vieillard qui me réclame mon jus de fruit, un autre qui demande à Cédric de finir sa cigarette...

C'est l'histoire d'un brésilien, d'une bretonne et d'un belge...

Itaparica

 

Ils habitent sur une île magnifique : Itaparica, juste en face de Salvador.

J'y arrive en yacht-stop de luxe (svp ! Trouvé au port en 5 minutes!).

Avec Cédric, nous sommes accueillis chez ses amis Fanny et Thiago, un couple franco-brésilien très sympa et végétarien. Une petite semaine pour se balader sur les plages et dans les villages étonnement pas touristiques, faire des crêpes à la bilik (Fanny et bretonne) et du yoga (Thiago est prof de yoga). D'ailleurs, le Brésil est le pays où il y a le plus d'adeptes de yoga (avant l'Inde!).

Repos et encore repos, nécessaire après un mois de mer. Et puis la procession de la Saint Roch le 16 août : une centaine de personnes chantent et dansent dans le village de Misericordia.

Il flotte une ambiance particulière sur cette île, un mélange de lenteur et de bien-être. Pierjo, le belge, m'explique qu'il y a trois centres d'énergie dans le monde, dont un à Itaparica. Celui qui vient sur l'île, y reviendra ou n'en partira pas... Pierjo, lui, n'est jamais retourné en Europe, ça fait 10 ans qu'il vit ici et s'investit dans plusieurs associations : sport, tri des ordures, webtv locale. Il paraît que me préfet d'Itaparica a fui au Luxembourg, des personnes ont été expropriées pour contruire le pont Itaparica-Salvador et le pont n'a toujours pas été construit...

Bon et moi ? J'y reste 10 ans ou je continue mon tour du monde ?

(Réponse au paragraphe suivant;-)

Stoppez-moi au Brésil

 

Le stop, c'est compliqué sur les petits axes. Tendre la main au bord de la route (et surtout pas le pouce, qui signifie « tout va bien »), ça n'arrête pas beaucoup de voitures. Un peu comme en France, l'idéal c'est de demander directement aux conducteurs dans les stations essences. Oui mais voilà, qui dit conducteur, dit voiture, et c'est là que tout se complique !

A Itaparica, Fanny m'expliquait qu'un brésilien avec un salaire moyen, type instituteur, ne pouvait pas s'acheter de voiture. Un luxe donc, réservé aux classes supérieures. D'autre part, vu que le Brésil est gigantesque (15 fois la France), beaucoup de personnes se déplacent en avion.

 

Donc me voilà, assise sur le trottoir de la station essence, à regarder les avions dans le ciel et à imaginer une belle mercedes s'arrêtant à la pompe pour proposer de m'emmener. J'attends. Rien. J'abdique, je vais demander aux chauffeurs de camions qui eux roulent à 80km/h (et à 50km/h en montée). Il va falloir apprendre à prendre son temps !

 

Au « posto de gazolino », il y a un monsieur qui me prend en photo et qui ouvre la porte arrière de sa voiture pour que ses filles puissent mieux me voir, telle une bête curieuse. Apparement mon projet lui plaît beaucoup mais il ne va pas dans ma direction. Une autre homme s'inquiète de savoir si j'ai faim ou soif avant de repartir. Et puis les filles pompistes me proposent de s'asseoir à côté d'elles pour attendre ensemble les voitures. Je monte dans le camion de Joao, d'une extrême patience et expert en langage des signes. Quand on ne se comprend pas, on se marre. Quand on arrive à se comprendre, on se marre aussi. Il a 29 ans, il aime le carnaval, les jeux vidéos et la présidente. Il m'invite à manger. Nos chemins se séparent ici. Je monte dans le camion de Luis, blond vénitien (car oui, tous les brésiliens ne sont pas bruns). La nuit tombe. Je lui demande de m'arrêter. Il m'invite à manger. Je trouve un petit hôtel à côté de la station essence. Je repartirai demain matin tôt !

 

Florence chez les hippies

Chapada Diamantina

 

- Florence, tu veux fumer  ?

Il est 9h, je viens de me réveiller au camping, 3 brésiliens en dreadlocks font tourner un joint dans la cuisine couverte de graffitis. Accolades-Paxe-Shalom-Todo bein ?

Certains passent la journée ici à méditer au bord de la rivière et à jouer de la guitare près du feu. On prépare les repas et on mange ensemble. Tiens, où est mon beurre et mon fromage ? Ha oui, c'est vrai la ( ma?!!!) nourriture appartient à la collectivité.

Diego et Atana m'apprennent chaque jour quelques mots de portugais, je leurs apprends le français. Eux aussi viennent de commencer un tour du monde et voudraient visiter l'Europe. Et puis il y a Clara, une allemande qui est venue rejoindre son copain brésilien, ils voudraient s'installer au village, ouvrir une échoppe d'homeopathie ou d'huiles essentielles, mais bon il y a déjà de la concurrence sur place. Ici les boutiques de plantes, yoga , massages et artisanats ne manquent pas... alors... ils verront bien... Pour l'instant, ils passent la plupart de leurs journées à se balader.

Oui, on est quand même dans une magnifique réserve naturelle avec des allures de far-west et de grandes falaises arides, mais aussi des paysages de jungle. Partout des cours d'eau et des cascades.

Balades à la journée puis je pars en rando pendant 3 jours avec Samy, Cédric et Thomas (cocorico). Hauts plateaux arides et forets à couper le souffle. Le soir, au refuge, on apprend à Joao, le propriétaire du lieu, comment jouer au Président (jeu de carte). Puis trois hommes nous rejoignent dans la cuisine, ce sont ses amis, ils sont venus pour jouer du forro, la musique traditionnel du coin : un mélange de country et de samba. Joao lance quelques notes d'accordéon près du feu du four. Le guitariste entonne la chansonette. Yihaaaa ! A la lueur de bougies, le tambour et le triangle suivent.

... Ambiance magique au fond de la vallée du Pati.

Mais où est le supermercado ?

Brasilia

 

Voilà deux heures que je promène dans le centre-ville de la capitale et je n'ai vu aucun supermarché. Des grandes tours en béton pour les ministères, les banques et autres bureaux, quelques restaurants. La folie des grandeurs ! La ville a été construite par Oscar Niemeyer dans les années 60-70. Avant il n'y avait rien. Pas même cet immense centre commercial où je demande au vendeur du sfr brésilien la direction du supermercado. Il me regarde avec de grands yeux étonnés, demande à un collègue puis à un autre, et encore un autre. Non il n'y en a pas ici ! Tu as une voiture ? Non. Il y a juste une petite alimentation de 9m2 sur les toits. J'achète des nouilles chinoises de survie...on ne sait jamais ! Je quitte ce milliers de m2 où se vendent des centaines de converses mais pas une seule tomate.

Je descends les escalators bondés, j'arrive dans la gare centrale de bus où toutes la ville se presse en cette fin de journée. C'est le cœur de la machine Brasilia est construite en forme d'avion avec un couloir administratif au milieu, des habitations dans les ailes et le parlement dans le cock-pit.

En dehors de l'avion, dans les nuages, se situe mon auberge de jeunesse. Là-bas non plus, pas un seul supermercado en vue. Le soir, vous devinez ce que j'ai mangé...

Le lendemain je m'acharne : la fille de l'auberge m'explique où se trouve le supermercado, j'y vais en bus. Je traverse en courant les grandes artères où filent les voitures. Même pas de passages piétons ! Je marche et je marche encore. Tout est loin. L'architecte a-t-il oublié que les humains ont des pieds ? Impossible en tout cas de trouver le supermercado alors ce sera Mac Do !

Je rentre dépitée à l'auberge de jeunesse, j'avoue ma mission échouée à la fille de l'accueil qui propose gentiment de m'emmener. 20 minutes de voiture plus tard : tomates achetées, merci !

Ici les immeubles sont organisés par blocs avec des lettres, les rues parallèles et perpendiculaires portent des numéros. Chaque district comporte son propre mercado. 2 hôpitaux dans la ville, un à chaque bout d'aile, deux centres de médias aussi : un dans l'aile sud, l'autre dans l'aile nord. Une parfaite symétrie, une logique implacable (encore faut-il saisir la logique en arrivant) et une fonctionnalité certaine...pour les voitures !

Mais où sont les manifestants ?

Brasilia

 

En marge du défilé militaire, des justaucorps multicolores et des badauds !

Comme chaque année, le 7 septembre commémore l'indépendance du Brésil (1822) et c'est aussi l'occasion de manifester sous un soleil de plomb.

 

Plus de 300 personnes sont réunies devant le parlement le matin... Juliana m'avait dit que les manifestations seraient l'après-midi au stade alors je suppose que c'est juste un échauffement matinal. Je me rends quelques heures plus tard au stade : seule une dizaine de personnes brandissent des pancartes anti-corruption. Ils s'opposent à l'organisation de la coupe du monde à Brasilia. Selon eux, seul le stade est construit mais le reste (hôtels, restaurants, indications..) ne pourra pas être prêt à temps. Le mondial permettrait d'enrichir quelques sympathisants du pouvoir mais ne bénéficierait pas à la population. Alors où sont les autres manifestants ? Ils ont tous été arrêtés, m'explique un jeune homme affolé. Il y eu une grande rafle ! Tous ? Ca me paraît bizarre... Je décide de redescendre la longue avenue principale à la recherche de manifestants. Je croise cinq jeunes avec des pancartes qui se font violemment fouillés par des policiers. La circulation a été coupée dans tout le centre-ville. Des hélicoptères tournant bruyamment en rond dans le ciel.

 

Finalement je retrouve une centaine de manifestants près de la station centrale de bus. Certains portent des foulards et des masques en signe de protestation. Le gouvernement a interdit il y a quelques semaines le port de masques (à gaz ou autres) et le port de vinaigre (qui permet d'imbiber un foulard pour respirer à travers et réduire ainsi l'effet des gazs lacrymogène). Des cameramans et photographes vêtus de foulards, casques et lunettes de protection immortalisent la scène. Les policiers ne sont pas loin. Les jeunes scandent des slogans et avancent un peu au hasard puis rebroussent chemin et se rassemblent devant le musée d'art. 18H30, la foule se dissout, les jeunes brésiliens troquent leurs pancartes contre quelques bières et se pressent devant le concert en plein-air... offert par le gouvernement !

 

Vers 23h, j'arrive dans l'appartement de Katia (qui, la veille dans un bar, a proposé de m'héberger). Ses colocataires ont manifesté aujourd'hui. Daniele, est révoltée par l’agressivité de la police. Les yeux embués de colère, elle explique que la moitié des manifestants ont été arrêtés. Des policiers à chevaux sont venus donner des coups de matraque sur la foule (méthode gardée depuis la dictature, selon Daniela). Vanessa, elle, a été légérement blessée mais le lendemain matin, je la retrouve avec un petit sourire de victoire aux lèvres : pour la première fois cette année, le journal télé n'a pas parlé seulement du défilé, ils ont diffusé des images de la manifestation !

De l'or et du café

Minas Gerais : Diamantina, Mariana, Ouro Pretto, Lajinha

 

Le Brésil est le deuxième producteur de minerais (après la Chine) et le premier producteur de café. Et c'est en grande partie dans le Minas Gerais, région grande comme la France, que ça se passe !

 

Le long des routes, j'aperçois de nombreuses carrières de roches et minéraux. Cristalina a été baptisée ainsi pour ses exploitations de crystal et Diamantina pour ses anciennes exploitations de diamants. Comparé à la région de Bahia, ici les routes me semblent en meilleur état, les villes et villages mieux entretenus. Dans le cours d'eau traversant la ville de Mariana, deux hommes cherchent de l'or avec leur « passoire ». Une activité illégale selon la guide du Passagem de Mariana , la plus grande mine d'or brésilienne qui a fermé dans les années 80. C'est à 200 mètres sous terre que je fais la connaissance de Fabio et Maykke, un couple italo-belge.

 

Maykke fait une thèse sur le devenir du commerce équitable du café brésilien. Selon la charte européenne, seules les petites exploitations peuvent vendre leur café à un prix minimim avec le label « commerce équitable ». Une partie des recettes est versée à des activités sociales et éducatives. Selon Maykke qui arpente la région depuis deux mois, cela a vraiment amélioré la vie des agriculteurs et de leurs familles. Oui mais voilà, les États-Unis voudraient changer la charte et autoriser les grandes exploitations à recevoir l'étiquette « commerce équitable «  qui deviendrait alors une simple marque commerciale.

Et me voilà 48 heures plus tard dans la voiture de Fabio et Maykke, à arpenter les routes du Minas Gerais. On s'enfonce dans les petites montagnes abruptes sur lesquelles poussent les buissons de café. Puis on rencontre les responsables d'un coopérative de café « commerce équitable ».

 

Au fait, j'ai oublié de vous dire... Ici le café n'est pas terrible et exagérément sucré (pour en cacher le goût ? ). Le café de bonne qualité est vendu cher aux européens et aux américains. Les restes sont consommés par la population brésilienne. Vous trouvez ça équitable ?

Und ich spring, spring, spring

Blumenau

 

… immer wieder,

und ich schwimm, schwimm, schwimm, zu dir über

( Et je saute, saute, saute,

… toujours et encore

et je nage, nage, nage vers toi)

 

Imaginez plusieurs milliers de brésiliens en tenues traditionnelles bavaroises colorées, imbibés de bières et hurlant cette chanson allemande avec la gestuelle nécessaire. « So lustig » (amusant), vous répétera toute la soirée Denis, originaire de Stuttgart.

Ici la robe bavaroise se porte très courte, les lunettes de soleil sont de rigueur, la bière est brésilienne, tout comme l'accent qui enveloppe les chants d'Oktoberfest.

 

und ich nehm, nehm, nehm dich bei der hand,

weil ich dich mag

(et je te prends, prends, prends par la main,

car je t'apprécie)

 

Tout commença en 1850, quand le docteur Blumenau débarqua au Brésil avec une dizaine de colons allemands. Ils construisirent des maisons à colombages, des brasseries, se marièrent et eurent beaucoup d'enfants. Plusieurs vagues d'immigration suivirent. La ville compte maintenant 300 000 habitants.

 

Tatiana, membre couchsurfing, m'héberge dans sa maison familiale, construite sur le terrain légué par son ancêtre germanique. Lorsqu'elle était enfant, elle parlait allemand avec sa mère. Cette dernière m'explique qu'il y a eu de l'eau jusqu'au portail lors des inondations de 1983. L'Oktoberfest a alors été créée à Blumenau pour récolter des fonds nécessaires à la reconstruction de la ville.

Trente ans plus tard, la bière remporte toujours autant de succès !

 

und ich sag

Heut ist so ein schöner Tag

la la la la la

(Et je dis

Aujourd'hui est une si belle journée

la la la la la)

 

Vieux clichés et nouvelles généralités

Brésil

 

Après deux mois de voyage au Brésil, l'heure du bilan semble sonner,

l'occasion d'effacer quelques clichés... pour affirmer d'autres généralités !

 

Alors non, je ne me suis pas faite refaire les seins, ni les fesses d'ailleurs... tout comme la quasi-totalité des brésiliens. Le pays de la chirurgie esthétique n'est pas. Du moins, pas autant que je l'imaginais. J'ai bien croisé quelques barbies plastiquées et autres kens surmusclés sur la plage mais ça reste assez marginal. Une fausse idée sûrement véhiculée par les images de carnaval et de littoral.

A vrai dire, la plupart des brésiliens sont gros et décomplexés. Ce ne sont pas des dieux de beauté comme on l'imagine... Il y a des beaux, des moyens et des moches, un peu comme en France quoi.

 

Sauf qu'en France, on ne m'a jamais dit «  Quoi ? Tu voyages sans armes ? » en dégainant un couteau à cran d'arrêt. C'est Scoob, chauffeur de camion, qui s'inquiète pour ma sécurité et m'offre son couteau (que je refuse). Des histoires de braquages et d’agressions subies par des brésiliens, j'en ai entendu quelques unes. Des recommandations : tous les jours ! D'autant plus que le stop n'est pas une pratique courante ici et que les brésiliens semblent nourris aux faits divers.

On a juste tenté de m'arracher mon porte-monnaie et mon téléphone à Salvador de Bahia (réputée pour ses pick-pockets). Hormis ces 20 secondes d'adrénaline, je ne me suis jamais sentie en situation de danger, ni dans les grandes villes, ni dans les campagnes.

Alors non, Maman, je suis toujours vivante !

 

Du fait de la colonisation portugaise, j'imaginais un pays au « rythme méditerranéen ».

Mais rien à voir ! Ici les gens commencent à travailler à 8 heures, déjeunent dès 11 heures 30. Beaucoup de bureaux et de magasins (et même des restaurants!) ferment entre midi et quatorze heures mais pas l'après-midi. Aucune sieste aménagée donc. Du fait de la proximité de l'équateur, la nuit tombe vers 18 heures. On dîne vers 19 heures et on sort faire la fête assez tôt, pour rentrer vers 23 heures ou minuit.

 

Les brésiliens ne sont pas de grands marchandeurs. Tu dis « non merci » et ils n'insistent pas.

Les prix sont peu négociables et d'ailleurs, chose étrange, il n'y a de grandes différences de prix d'un ville à l'autre. Par exemple, un repas en cantine self-service m'a toujours coûté entre 10 et 14 Reals (3-4 Euros), une chambre d'hôtel-auberge de jeunesse autour de 30 Reals (10 euros) … Oui le Brésil, n'est pas si peu cher.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

… Ce qui est surprenant aussi ?

- La population est très jeune, donc les villages sont très animés (rien à voir avec nos campagnes françaises peuplées de retraités).

- Les brésiliens parlent volontiers de politique. J'ai vu beaucoup de manifestations dénonçant la corruption de politiciens.

- C'est assez facile de comprendre le portugais du Brésil. Au bout de deux mois, je comprenais plus de la moitié des conversations.

- Quand je prenais les gens en photo avec mon appareil, ils me remerciaient... Euh, non, c'est à moi de vous remercier normalement.

- Ici il n'y a pas les même codes de politesse qu'en Europe, alors j'ai appris à remballer ma susceptibilité et à oublier quelques « Ca se fait-ça ne se fait pas »

- Quant aux codes de relations entre hommes et femmes, ils sont différents aussi. 

Mais étant habituée à la subtilité française, c'est assez facile de les décrypter...

- Je me suis aussi rendue compte que la France est un pays d'alcoolique.. Non mais franchement c'est fou tout ce qu'on boit !

L'alcool ne tient pas un telle importance culturelle au Brésil.

- Et la liste est encore longue...

 

Alors l'image que je garderai du Brésil, c'est avant tout celle d'un pays

- Gigantesque : 15 fois la France soit de longues distances à parcourir en stop et la frustration de ne pas avoir tout vu en deux mois.

- Accueillant : Des gens souriants et chaleureux ! On venait me parler dans la rue, m'apprenait quelques mots de portugais. Juste pour la plaisir de discuter, sans dollars dans les yeux. On m'a invité plusieurs fois à manger ou à dormir. Jolies rencontres couchsurfing aussi !

- Diversifié : tant par sa population noire, métisse, blanche, blonde que par ses paysages de far-west, de montagnes, de plages, de rizières... Un mélange qui se retrouve aussi dans les nombreuses croyances syncrétiques.

- Musical : un vrai choc sonore après un mois de mer. La musique est écoutée à fond, les fenêtres ouvertes. Il y aussi beaucoup de concerts dans la rue et dans les bars. Et ça danse !

 

Photographies Du Brésil

Oktoberfest, Blumenau

Oktoberfest, Blumenau

Save water, drink beer

Save water, drink beer

Oktoberfest, Blumenau

Oktoberfest, Blumenau

Oktoberfest, Blumenau

Oktoberfest, Blumenau

Oktoberfest, Blumenau

Oktoberfest, Blumenau

Oktoberfest, Blumenau

Oktoberfest, Blumenau

Oktoberfest, Blumenau

Oktoberfest, Blumenau

Oktoberfest, Blumenau

Oktoberfest, Blumenau

Oktoberfest, Blumenau

Oktoberfest, Blumenau

Oktoberfest, Blumenau

Oktoberfest, Blumenau

Oktoberfest, Blumenau

Oktoberfest, Blumenau

Oktoberfest, Blumenau

Oktoberfest, Blumenau

Oktoberfest, Blumenau

Oktoberfest, Blumenau

Oktoberfest, Blumenau

Oktoberfest, Blumenau

Oktoberfest, Blumenau

Plus d'amour s'il-vous-plaît

Plus d'amour s'il-vous-plaît

More love please

Plage de Copacabana, Rio de Janeiro

Plage de Copacabana, Rio de Janeiro

Copacabana beach, Rio de Janeiro

Vendredi soir

Vendredi soir

Friday night

Rio de Janeiro

Rio de Janeiro

Grève des enseignants

Grève des enseignants

Teachers'strike, Rio de Janeiro, 23/09/2013

Rio de Janeiro

Rio de Janeiro

Rio de Janeiro

Rio de Janeiro

Pao de Açucar, Rio de Janeiro

Pao de Açucar, Rio de Janeiro

Jardin botanique

Jardin botanique

Botanic garden, Rio de Janeiro

Check out

Check out

Bonjour monsieur bonjour madame

Bonjour monsieur bonjour madame

Parlement brésilien, Brasilia

Parlement brésilien, Brasilia

Brazilian parliament, Brasilia

Parlement brésilien

Parlement brésilien

Brazilian parliament

Le musée d'art, Brasilia

Le musée d'art, Brasilia

The art museum, Brasilia

Regarder la manifestation, Brasilia

Regarder la manifestation, Brasilia

Loking at the demonstration, Brasilia (07/09/2013)

Manifestation, Brasilia (07/09/2013)

Manifestation, Brasilia (07/09/2013)

Demonstration, Brasilia (07/09/2013)

Manifestation, Brasilia (07/09/2013)

Manifestation, Brasilia (07/09/2013)

Demonstration in front of the parliament, Brasilia (07/09/2013)

Manifestation, Brazilia (07/09/2013)

Manifestation, Brazilia (07/09/2013)

Demonstration, Brazilia (07/09/2013)

Le parlement brésilien, Brasilia

Le parlement brésilien, Brasilia

The brazilian parliament, Brasilia

Policiers à côté du parlement

Policiers à côté du parlement

Policemen next to the parlament, Brasilia

Regarder le défilé militaire

Regarder le défilé militaire

Looking at the the military parade, Brasilia (07/09/2013 : national day)

Immeuble, Brasilia

Immeuble, Brasilia

Building, Brasilia

Cédric, Chapada Diamantina

Cédric, Chapada Diamantina

Chapada Diamantina

Chapada Diamantina

Chapada Diamantina

Chapada Diamantina

Chapada Diamantina

Chapada Diamantina

Chapada Diamantina

Chapada Diamantina

Lencois, Chapada Diamantina

Lencois, Chapada Diamantina

Camping, Chapada Diamantina

Camping, Chapada Diamantina

Lencois, Chapada Diamantina

Lencois, Chapada Diamantina

Lencois, Chapada Diamantina

Lencois, Chapada Diamantina

Chapada Diamantina

Chapada Diamantina

Itaparica

Itaparica

Itaparica

Itaparica

Itaparica, en face de Salvador

Itaparica, en face de Salvador

Itaparica, an island in front of Salvador

Itaparica

Itaparica

Yoga, Itaparica

Yoga, Itaparica

Yoga, Itaparica

Yoga, Itaparica

Itaparica

Itaparica

Itaparica

Itaparica

Salvador de Bahia

Salvador de Bahia

Favelas, Salvador de Bahia

Favelas, Salvador de Bahia

Favelas, Salvador de Bahia

Favelas, Salvador de Bahia

Salvador de Bahia

Salvador de Bahia

Salvador de Bahia

Salvador de Bahia

Salvador de Bahia

Salvador de Bahia

Pousada, Salvador de Bahia

Pousada, Salvador de Bahia

Manifestation, Salvador de Bahia

Manifestation, Salvador de Bahia

Demonstration, Salvador de Bahia

Manifestation, Salvador de Bahia

Manifestation, Salvador de Bahia

Demonstration, Salvador de Bahia

Salvador de Bahia

Salvador de Bahia

Salvador de Bahia

Salvador de Bahia

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