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LE MONDE SUR LE POUCE
Le tour du monde 100% en stop et en images de Florence Renault
EQUATEUR
du 2 Juillet au 2 Août 2014
En quittant le Pérou, je me dépêche de rejoindre Quito, la capitale de l'Equateur, où ma soeur me rejoint pour un mois/ Ensemble nous faisons un tour du pays dans le sens des aiguilles d'une montre. En Amazonie, nous naviguons en pirogue-stop et vivons plusieurs jours chez une tribu waorani. Puis nous rejoignons la ville thermale de Baños, les ruines d'Ingapirca, le village traditionnel de Cañar, la vieille ville de Cuenca, le parc national de Caja. Nous passons quelques jours au bord de la mer à Puero Lopez pour voir des baleines puis à Montañita pour faire la fête. De retour à Quito, ma soeur reprend l'avion et mon amie Loïca atterit. Nous partons vers Otavalo, une ville traditionnelle du nord. Puis mon tour du monde en auto-stop se poursuit en Colombie.
Photographies D'Equateur
Pirogue-stopAvec ma sœur Emmanuelle, nous nous enfonçons dans la jungle amazonienne en auto-stop via la « route du pétrole » pendant deux jours. José doit emmener un groupe de toursites dans un eco-lodge à 3 heures de pirogues d’ici. Il propose de nous déposer gratuitement dans un village indigène Waorani à 1 heure de pirogue sur le Rio Shiripuno et de revenir nous chercher quatre jours plus tard. Il nous confie à la chef du village qui nous accueille dans sa famille. | Photo souvenirLe village de Ñoñeno ne compte que six familles, soit une vingtaine de personnes. Il n’est pas relié par la route ni par l’eau potable, l’électricité ou le réseau téléphonique et internet. Mais quelques panneaux solaires permettent le rechargement des téléphones pour prendre une photo souvenir avant notre départ. | Effet loupeMargarita, 27 ans est la chef du village. Elle est mariée depuis 12 ans à son mari … | A la maisonLa chef du village vit dans la plus grande maison. Elle a quatre enfants avec qui ma soeur Emmanuelle passe beaucoup de temps à jouer. | Ñoñeno, village amazonienLes autres maisons du village sont plus modestes, composées d’une ou deux pièces. |
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Dans le hamac du salon | L’eauLa rivière derrière la maison est le seul point d’approvisionnement en eau. On y lave la vaisselle, les habits, on s’y baigne, et on la boit. | Petite grenouille | CueillettePour récupérer les fruits en haut de l’arbre, Margarita décide de couper le tronc, qui finalement restera semi-entaillé car tout compte fait, ça ne vaut pas la peine, il n’y a pas assez de fruits. Avec ses 3 fils, nous rentrons bredouille de la cueillette. | Vous le voyez ? |
L'araignée | Tout nu dans la boueLa plupart du temps les enfants ne portent pas d’habits. Les adultes, si. Une femme du village m’explique qu’ici les gens sont civilisés car nous ne sommes qu’à une heure de pirogue de la route, mais que dans les villages, plus loin sur la rivière, les gens vivent toujours nus. Elle raconte en riant qu’une fois, un groupe de touristes japonais est venu dormir dans l’école pendant trois jours. Pour l’occasion, tous les villageois étaient nus, et chacun a gagné 200 dollars… | Singe domestique | PêcheEn cette saison touristique, le village a été déserté par les hommes partis travailler dans des eco-lodges. Les femmes, elles, vivent d’artisanat, de cueillette et de pêche. | AttentionLes enfants jouent avec les couteaux, le feu et dans les rivières. Personne ne s’en inquiète. Sauf moi. |
Un bébé anaconda | Ma soeur Emmanuelle | Daniel, un ami de la famille | PiègeTout comme les toiles conçues par les araignées, ce piège construit par un insecte permet d’attraper ses proies. | Vue amazonienne |
Forêt millénaireDans la jungle, tout pique ou mord. Les arbres se défendent avec les grosses épines de leurs troncs. | Les perroquets mangent des bananes | Les mèresLes femmes se déplacent toujours avec leurs enfants, ou du moins avec le plus jeune qu’elles portent toute la journée. Mais je suis étonnée de ne voir aucun signe d’affection, pas de câlins ni de bisous. | L'attentePrès du pont du Rio Shiripuno, les femmes attendent la pirogue de touristes qui les emmènera à leur village. Elles aussi pratiquent la pirogue-stop. | L'attente 2Les hommes attendent le bus en buvant des bières et en se mesurant au bras de fer. Au village, on ne boit que de l’eau. |
Surprise de la nature | Les racinesLes racines de cet arbre commencent à un mètre en-dehors du sol. | TiguinoCe village amazonien se situe au bout de la « route du pétrole », construite dans les années 70 par les compagnies pétrolières qui en exploitent les sols. Parfois les tuyaux cassent, polluant ainsi les rivières où les indigènes s’approvisionnent en eau. Cette route a repoussé les frontières des réserves indigènes et participé à la déforestation. En compensation, les compagnies pétrolières ont construit des maisons modernes, une école et une clinique. Mais les conflits persistent. | BañosCette ville thermale est coincée dans les montagnes, près du volcan Tungurahua en semi-activité. Malheureusement, il ne crachera pas de lave ni de fumée quand nous y serons. | Repas typiqueA Baños, nous sommes hébergés 3 jours chez Ismael et Yajaira, qui nous ont pris en stop une semaine auparavant et nous avaient donné leur contact. Ils nous font visiter la ville et ses environs, cuisinent de délicieux plats équatoriens, Ils sont adorables, accueillants, généreux. Nous parlons beaucoup de l’Europe où ils ont vécu 10 ans, de l’Equateur, de la vie… Emmanuelle ne retiendra pas ses larmes au moment du départ et moi j’en ai la gorge serrée. |
CascadeL’Equateur, c’est le pays des cascades, chaque jour on en découvre de nouvelles. Celle de Rio Verde, près de Baños, est sûrement la plus puissante et impressionnante qu’on ait vu en Equateur | BlancaNous arrivons de nuit dans un village et cherchons un endroit pour planter la tente. Ce sera finalement sous le préau de Blanca qui nous offre gentiment le petit-déjeuner le lendemain matin en nous parlant de ses enfants, et de sa belle-fille allemande. | Le visage de l’indienAu cours de mon périple en Amérique du Sud, j’ai déjà vu plusieurs rochers appelés « la caja del indio », c’est-à-dire « le visage de l’indien » car ils en ont la forme. Celui-là particulièrement. | Des pierres alignéesLe guide émet différentes hypothèses sur le site archéologique, en fait tout n’est que supposition, assez peu de recherches scientifiques ont été effectuées. | EmmanuelleMa petite sœur m’a rejoint pour un mois d’auto-stop à travers l’Equateur. |
Ruines de IngapircaA Ingapirca se trouve le plus grand site archéologique inca d’Equateur datant de 500 ans. Pas aussi impressionnant que les ruines du Pérou, mais bon, c’était sur la route… | Jeune femme, à CañarDans les villages, la majorité des femmes portent les vêtements traditionnels, qui différent d’une région à une autre. Les plus jeunes osent le mélange avec un pull à capuche ou une casquette. | Le premier étage du marché, à CañarAu premier étage des marchés, il y a toujours une multitude de « boxes restaurants » qui servent de la nourriture typique et bon marché. | Vendeuse, à Cañar | Camping sauvageAlors que nous pensons camper sur le terrain vague à côté de la gare de bus, le gardien nous propose d’installer la tente à l’intérieur du hall, plus sûr car sous sa surveillance. Le chien aussi nous suit partout et monte la garde. Par contre ce ne sera pas du goût du gérant du restaurant qui ouvrira à 3heures du matin avec la musique à fond. |
Pêcheurs, Puerto LopezNous avons vus quelques baleines, enfin au raz de l’eau. Alors, à défaut de belles photos de baleines, j’ai photographié les bateaux. | La cordillère des AndesEn route pour la mer, nous traversons le pays et descendons la Cordillère des Andes. A 4000 mètres d’altitude, notre conducteur s’arrête pour pouvoir photographier cette immense mer de nuages. | Parque CajaAutre région, autre altitude, autre végétation. Cette fois, on se croirait en Ecosse mais on est près de la ville de Cuenca | Plante, Parque Caja | Mercerie, Cuenca |
Cireur de chaussureEt vendeur de journaux et sodas. Il attend les clients. | Place principale, CuencaNous sommes hébergés en Couchsurfing chez Rafael. Son appartement à la plus belle vue de la ville, en face la cathédrale. | Bord de la rivière de CuencaAux allures européennes | Place de Cuenca | Petit-déjeunerAu premier étage du marché de Cuenca, on peut boire des multiples jus de fruits et manger des beignets de mais. |
CuencaDe nombreuses fresques sont taguées sur les murs de la ville de Cuenca | Ancienne et nouvelle générationPlace principale, Quito | L’ange, QuitoIl est dangereux et donc déconseillé de se rendre à la statue de l’Ange à pied. Alors que nous cherchons le bus, un homme nous indique le chemin, mais il a une machette sous son T-shirt ! Finalement, un policier à moto nous escorte jusqu’à un arrêt de bus. Le retour se fera en taxi. | Eglise San Fransisco, Quito | Voûte dorée d’une église, QuitoLa capitale regorge de nombreuses églises richement décorées. |
Vendeur de pharmacieParmi tous les vendeurs de rue, il y a aussi celui qui vend des potions à base de plantes pour remédier aux douleurs des passants. | Mère et filleLes femmes se déplacent la plupart du temps avec leur plus jeune enfant dans le dos ou dans les bras. | L’arbre magique, Otavalo | Pâtes et têtes de pouletC’est souvent ce qui traîne au fond de la traditionnelle assiette de soupe servie en entrée. | Clémentines et « tomates d’arbres »Les « tomates de arboles » ressemblent à des tomates mais ont un goût très différent. Ce sont des fruits qui se dégustent en jus uniquement car trop acides à croquer. |
Le christ souffrantLoïca remarque que dans les églises de Quito et d’Otavalo, le christ est toujours représenté souffrant, agonisant, avec des épines et du sang., alors que les représentations sont plus « soft » en France. Le concept du cercueil en forme de croix me fait sourire. | Vente de beignets au marché, Otavalo | La grand mère, à Otavalo |
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